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COMPÉTENCES

  • LES SAGES-FEMMES PEUVENT-ELLES ASSURER MON SUIVI GYNÉCOLOGIQUE ET ME PRESCRIRE UNE CONTRACEPTION ?
    • Oui. Les sages-femmes sont compétentes pour, vous informez sur les différents moyens de contraception, effectuer votre suivi gynécologique et prescrire tout type de contraception aux femmes en bonne santé ( c’est-à-dire ne présentant pas de pathologie). Elles peuvent également procéder à la pause, à la surveillance et au retrait de la cape, du diaphragme, des dispositifs intra-utérins et des implants.

      Si vous êtes mineure, la sage-femme peut réaliser la consultation de contraception, sans qu’il ne soit obligatoire d’être accompagnée du/des titulaire(s) de l’autorité parentale et/ou d’obtenir leur autorisation. Le secret de ces informations vous ait garanti.

  • JE N'AI JAMAIS EU D'ENFANTS : PUIS-JE ALLER CONSULTER UNE SAGE-FEMME ?
    • Oui. Les sages-femmes peuvent suivre les femmes, quel que soit leur âge (y compris les mineures), qu’elles aient eu ou non des enfants. Elles peuvent notamment vous recevoir dans le cadre d’une consultation de suivi gynécologique et d’une prescription de contraception ou encore dans le cadre d’une consultation pré-conceptionnelle, si vous avez un projet de grossesse.

      Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter : https://www.ordre-sages-femmes.fr/votre-sage-femme/competences/.

  • JE SUIS MINEURE, PUIS-JE CONSULTER UNE SAGE-FEMME ?
    • Oui, la sage-femme est compétente pour prendre en charge les femmes, sans distinction autour de l’âge de la patiente.
      En principe, vos/votre parent(s) ou votre tuteur doi(ven)t être informé(s) et donner leur accord pour tout acte médical. Votre accord est également systématiquement recherché.
      Mais, dans certaines situations, votre seul accord est recherché, sans que celui des titulaires de l’autorité parentale ne soi(en)t nécessaire(s) :
      1/En matière de contraception, le droit au secret vous ait garanti ;
      2/En matière d’IVG, si vous vous opposez à leur consultation. Dans ce cas, vous devez être accompagnée par une personne majeure de votre choix ;
      3/De manière générale, si vous vous opposez à la consultation des titulaires de l’autorité parentale, alors que l’acte s’impose pour sauvegarder votre santé ;
      4/Lorsque les titulaires sont informés mais refusent un traitement pouvant entraîner des conséquences graves sur votre santé.

  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE ASSURER LE SUIVI MÉDICAL DE MA GROSSESSE ?
    • Oui. Les sages-femmes prennent en charge les grossesses physiologiques et peuvent réaliser les 7 consultations médicales de suivi de grossesse recommandées. Dans ce cadre, elles vous prescrivent notamment les bilans sanguins et tous les examens nécessaires au bon suivi de votre grossesse.
      Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter : https://www.ordre-sages-femmes.fr/votre-sage-femme/competences/.

  • UNE SAGE-FEMME EST-ELLE COMPÉTENTE POUR DÉTERMINER SI MA GROSSESSE SE PASSE BIEN ?
    • Oui. Si les sages-femmes suivent les grossesses physiologiques, elles sont également compétentes pour prévenir d’éventuels risques et vous orientez vers un médecin en cas de pathologie.
      Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter : https://www.ordre-sages-femmes.fr/votre-sage-femme/competences/.

  • J'AI UNE GROSSESSE À RISQUE. PUIS-JE ÊTRE SUIVIE PAR UNE SAGE-FEMME ?
    • Selon votre état de santé, votre médecin peut prescrire certains actes qui seront réalisés par votre sage-femme. Vous pouvez suivre les cours de préparation à l’accouchement avec votre sage-femme.

  • APRES L’ACCOUCHEMENT, LA SAGE-FEMME PEUT-ELLE ME REMETTRE LE PLACENTA APRES EXPULSION OU REALISER LA PRATIQUE DU BEBE LOTUS, SUITE A MA DEMANDE ?
    • Non, car le placenta après expulsion et le cordon ombilical sont tous deux des produits du corps humain, dont l’utilisation et la conservation sont encadrées par la réglementation, à laquelle la sage-femme à l’obligation de se conformer.
      Ainsi, concernant le placenta, en dehors d’une demande à des fins thérapeutiques ou scientifiques, il est considéré comme « un déchet opératoire » présentant un risque infectieux, ne pouvant donc être récupéré et conservé à des fins privées.
      Par ailleurs, le cordon ombilical est également considéré comme un déchet opératoire, la pratique du « bébé lotus » ne peut être envisagée.

  • PUIS-JE ETRE SUIVI PAR UNE SAGE-FEMME POUR LA REEDUCATION PERINEALE ?
    • A la suite de votre accouchement et si vous êtes en bonne santé, c’est-à-dire en l’absence de pathologie, la sage-femme peut réaliser votre rééducation périnéale (sans prescription).
      En revanche, les sages-femmes ne peuvent pas prescrire et réaliser la rééducation abdominale.

  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE ME PRESCRIRE DES MÉDICAMENTS, DES EXAMENS, DES ARRETS DE TRAVAIL OU ME VACCINER ?
  • JE SUIS ENCEINTE, UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE PRESCRIRE DES MÉDICAMENTS ET VACCINER MON ENTOURAGE ?
    • Concernant les médicaments, la sage-femme peut prescrire des substituts nicotiniques à l’entourage de la femme enceinte et de l’enfant.
      Concernant la vaccination, la sage-femme peut prescrire et administrer l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal à toutes les personnes pour lesquelles ces vaccinations sont recommandées (à l’exception des vaccins vivants atténués chez les personnes immunodéprimées). Elle peut également prescrire et administrer les vaccins contre la grippe saisonnière à toute la population, que les personnes soient ciblées ou non par les recommandations.

  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE PRESCRIRE DES MÉDICAMENTS ET VACCINER MON BÉBÉ ?
  • J'AI DES PROBLÈMES D'ALLAITEMENT, PUIS-JE ALLER CONSULTER UNE SAGE-FEMME ?
  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE REALISER UNE INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE ?
    • Oui, d’une part, la sage-femme peut réaliser les IVG médicamenteuses jusqu’à la 7ème semaine de grossesse soit 9 semaines après le début des dernières règles, que ce soit en ville ou en établissement.
      L’interruption volontaire de grossesse peut avoir lieu dans un établissement de santé public ou privé ou dans un cabinet de sage-femme libérale ( si la sage-femme est conventionnée). Dans le cadre d’une prise en charge par téléconsultation, les médicaments sont prescrits par la sage-femme, qui transmet l’ordonnance à la pharmacie que vous désignez.
      La sage-femme peut également réaliser la consultation préalable à l’IVG, puis la consultation de contrôle.
      D’autre part, La sage-femme peuvent également réaliser les IVG chirurgicales (ou instrumentales), jusqu’à la douzième semaine de grossesse, dans un établissement de santé et dans certaines conditions.
      Si vous êtes mineure, l’autorisation du/des titulaires de l’autorité parentale est en principe nécessaire. En cas d’opposition, vous devez dans ce cas être accompagnée d’une personne majeure de votre choix.
      Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter : https://www.ordre-sages-femmes.fr/votre-sage-femme/competences/.

  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE REALISER LE DEPISTAGE DES INFECTIONS SEXUELLES TRANSMISSIBLES ?
    • Oui, les sages-femmes peuvent dépister et/ou prescrire les traitements relatifs aux infections sexuellement transmissibles, auprès des femmes ainsi que de leurs partenaires.
      Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter sur notre site : https://www.ordre-sages-femmes.fr/votre-sage-femme/competences/.

  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE PRESCRIRE/ REALISER LES ECHOGRAPHIES ?
    • Les sages-femmes peuvent prescrire /réaliser les échographies gynécologiques dans le cadre de la prévention et du dépistage. Elles peuvent également réaliser les échographies obstétricales (si elles disposent d’un diplôme spécifique).

  • A L’INSTAR DES AUTRES PROFESSIONNELS DE SANTE, UNE SAGE-FEMME PEUT- ELLE REALISER DES ECHOGRAPHIES NON-MEDICALES (« ECHOGRAPHIES PLAISIR), SUITE A MA DEMANDE ?
    • Non, car l’échographie peut être réalisée exclusivement dans un but médical, les différents types d’échographies nécessaires au suivi de la grossesse et considérées comme des actes médicaux sont encadrées (par la réglementation). Or, l’échographie plaisir dispose uniquement d’un caractère commercial.
      Par ailleurs, la réalisation d’échographies non-médicales par d’autres personnes, qui ne seraient pas des professionnels de santé, est également strictement interdite ; ils ne sont pas habilités à réaliser des échographies fœtales et leur entreprise – à caractère commercial – ne sont pas autorisées à utiliser un échographe.

ACCÈS

  • DOIS-JE CONSULTER MON MÉDECIN AVANT D'ALLER VOIR UNE SAGE-FEMME ?
    • Non. Vous pouvez directement aller consulter une sage-femme, sans qu’il ne soit nécessaire ou obligatoire de passer par votre médecin traitant au préalable.

  • COMMENT PUIS-JE TROUVER UNE SAGE-FEMME?
    • Vous pouvez consulter notre annuaire, référençant toutes les sages-femmes libérales et prendre directement contact avec elles.

  • OÙ TROUVER UNE SAGE-FEMME ?
    • Les sages-femmes exercent en maternité, en libéral ou au sein des centres de protection maternelle et infantile (PMI).

  • UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE VENIR À MON DOMICILE ?
    • Dans certains cas, les sages-femmes peuvent réaliser votre suivi de grossesse à domicile.
      Les sages-femmes peuvent également venir à votre domicile après votre retour de maternité, notamment à travers le programme PRADO.

HONORAIRES

  • LES HONORAIRES DE MA SAGE-FEMME SONT-ILS REMBOURSÉS ?
    • La majorité des sages-femmes étant conventionnées par l’Assurance maladie, les honoraires de votre sage-femme vous seront remboursés. La sage-femme doit vous informer des honoraires pratiqués.

      Par ailleurs, dans le cadre d’une grossesse, l’assurance maternité vous permet de bénéficier d’une prise en charge à 100 % de l’ensemble de vos frais médicaux remboursables du sixième mois de grossesse jusqu’au douzième jour après la date de l’accouchement.

      Enfin, les sages-femmes peuvent réaliser des actes en téléconsultation, remboursés par l’assurance maladie.

  • LES SAGES-FEMMES PRATIQUENT-ELLES DES DÉPASSEMENTS D'HONORAIRES ?
    • Les sages-femmes ne pratiquent des dépassements d’honoraires que de façon exceptionnelle et sont tenues de vous en informer dès le début des soins.

  • QUELS SONT LES HONORAIRES PRATIQUÉS PAR LES SAGES-FEMMES ?

MATERNITÉS ET MAISONS DE NAISSANCE

  • A QUOI CORRESPONDENT LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DES MATERNITÉS ?
    • Maternités de niveau I : ces maternités accueillent les femmes dont la grossesse et l’accouchement dits « normaux » et proposent les consultations de surveillance de grossesse et la prise en charge des urgences obstétricales (fausses couches, grossesses extra-utérines, césariennes, hémorragies de la délivrance). Elles disposent d’au moins une sage-femme présente 24 heures/24, d’un obstétricien (et d’un chirurgien si l’obstétricien n’est pas titulaire de la compétence chirurgicale), d’un anesthésiste réanimateur et d’un pédiatre présents ou rapidement joignables (liste d’astreinte).

      Maternités de niveau II : ces maternités disposent en plus d’un service de néonatalogie permettant la prise en charge des enfants nés prématurément pendant le 8e mois de grossesse (32–36 SA), pesant entre 1 500 et 2 500 g, et/ou nécessitant des soins spécifiques. Au sein de l’établissement, existent de plus un service de soins intensifs en néonatalogie (niveau II b) et certains établissements d’un service de réanimation adulte, leur permettant de prendre en charge les grossesses à risques maternels.

      Maternités de niveau III : ces maternités disposent en plus d’un service de réanimation néonatale permettant la prise en charge des enfants nés très prématurément (pendant le 6e ou le 7e mois de grossesse) ou présentant des maladies ou des malformations graves. Ils disposent de plus d’un service d’hospitalisation des grossesses à risque maternel et/ou fœtale, de services de réanimation adulte, de soins intensifs et de radiologie interventionnelle permettant la prise en charge des grossesses à haut risque maternel.

  • QU'EST-CE QU'UNE MAISON DE NAISSANCE ?
    • Les maisons de naissance constituent un lieu d’accueil des femmes enceintes et de leur famille dans la mesure où la grossesse, l’accouchement et le post-partum restent dans le cadre de la physiologie : les femmes pouvant y être admises sont au préalable sélectionnées et ne doivent présenter aucune pathologie et aucun risque avéré.

      Les sages-femmes en assurent la responsabilité médicale, en toute autonomie et conformément à leurs compétences professionnelles. A la différence d’une maternité, la maison de naissance repose sur un suivi personnalisé de la patiente : l’accompagnement global. Ce concept associe une femme à une ou plusieurs sages-femmes au cours de la grossesse, de l’accouchement et du suivi postnatal de la mère et de l’enfant.

      Le nombre d’accouchements est limité (350 au plus par an), les femmes restent le plus souvent 24 heures au maximum après l’accouchement et sont ensuite suivies à domicile. Aucun accouchement n’est déclenché et il n’est pas possible de bénéficier d’une péridurale.

      Les maisons de naissance sont en lien direct avec le service d’obstétrique d’un établissement de santé afin de favoriser une collaboration efficace, notamment en cas de transfert.

  • EXISTE-T-IL DES MAISONS DE NAISSANCE EN FRANCE ?
    • La loi du 6 décembre 2013 a autorisé l’expérimentation des maisons de naissance.
      A ce jour, 8 structures ont initialement ouvert à titre expérimental : le CALM à Paris, Doumaïa à Castres (Tarn), La Maison à Grenoble, Le temps de naître à Baie-Mahault (Guadeloupe), Manao à Saint-Paul (La Réunion), Premières heures au monde à Bourgoin-Jallieu (Isère), Manala à Sélestat (Bas-Rhin) et Un Nid pour naître à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le dispositif des maisons de naissances a été pérennisé depuis le 26 novembre 2021.