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25/09/2017 Informations générales

Contraception : les femmes sont-elles suffisamment informées ?

A l’occasion de la journée mondiale de la contraception, le 26 septembre, le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes a souhaité faire un bilan sur la connaissance qu’en ont les Françaises. Si les pratiques contraceptives évoluent, il apparaît que de nombreuses femmes ne sont pas suffisamment informées sur le moyen de contraception qu’elles utilisent et méconnaissent les prescripteurs auxquels elles peuvent s’adresser. Par ailleurs, plus d’une femme sur cinq n’a pas de suivi gynécologique régulier.

Plus de la moitié des femmes estiment ne pas avoir reçu une information suffisante sur leur contraception
Si la majorité des femmes concernées a aujourd’hui recours à un moyen de contraception, 54% d’entre elles estiment cependant ne pas avoir reçu une information sur les avantages et les inconvénients de celui-ci(1). Parmi celles-ci, 22% le regrettent. Ces résultats démontrent qu’aujourd’hui, un certain nombre de prescripteurs n’accordent pas une attention suffisante aux informations corollaires à délivrer aux patientes, pourtant indispensables à un bon usage de la contraception. Le dialogue et les échanges doivent pourtant être au cœur de toute prescription de contraception afin de permettre aux femmes de choisir la méthode qui leur convient réellement, d’en connaître l’utilisation et de concourir à réduire les échecs contraceptifs.

69% des femmes se disent prêtes à consulter une sage-femme pour leur contraception
Depuis 2009, les sages-femmes sont habilitées à prescrire tout type de contraception et à délivrer des consultations de suivi gynécologique aux femmes en bonne santé. Huit ans après, l’Ordre des sages-femmes a souhaité évaluer la propension des femmes à s’adresser à une sage-femme pour leur contraception : en 2017, 54% connaissent cette possibilité et 69% se disent prêtes à avoir recours à ces professionnelles pour leur contraception(1). Les sages-femmes, professionnelles accessibles dont l’effectif en libéral augmente de façon régulière, représentent aujourd’hui un prescripteur dont le rôle doit être mieux connu.

Une femme sur cinq n’a pas de suivi gynécologique régulier
Enfin, il apparaît que 22% des femmes n’ont pas de suivi gynécologique régulier(1) parmi lesquelles une proportion importante méconnaît l’importance de ces consultations, qui sont pourtant un corollaire indispensable de toute contraception. Le suivi gynécologique s’inscrit par ailleurs dans un axe de prévention qui permet aux femmes de s’assurer de leur bonne santé génésique.

L’ensemble de ces résultats démontrent que les pouvoirs publics et les professionnels de santé doivent aujourd’hui s’attacher à délivrer de meilleures informations aux femmes en matière de contraception – qu’il s’agisse de son accès et de son usage – mais également en matière de suivi gynécologique, enjeu fondamental pour de nombreuses actions de prévention.

1:Sondage IFOP pour le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes réalisé du 7 au 21 août 2017 auprès d’un échantillon représentatif de la population française féminine âgée de 15 ans ou plus, composé de 1064 femmes

Dossier contraception (application/pdf)
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