Dispositif anti-cadeaux

La loi encadrant les avantages offerts aux professionnels de santé par les entreprises du dispositif médical, plus connue sous le nom de « loi anti-cadeaux », a été créée en 1993. Elle a été renforcée à de nombreuses reprises. L’ordonnance du 19 janvier 2017 et ses textes d’application constituent une réforme essentielle et met en place un nouveau dispositif anti-cadeaux applicable depuis le 1er octobre 2020. Les avantages octroyés aux praticiens doivent faire l’objet d’une convention avec l’entreprise transmise à l’Ordre pour déclaration ou pour autorisation.

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Qui est concerné ?
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L’interdiction de proposer ou d’offrir des avantages, en espèce ou en nature, de façon directe ou indirecte, aux professionnels de santé s’applique désormais à toute personne produisant ou commercialisant des produits de santé (à l’exception des lentilles, produits cosmétiques et produits de tatouage).

Les sages-femmes sont concernées par ce dispositif ainsi que les étudiants se destinant à la profession, leurs associations (notamment les sociétés savantes et les CNP) et tout agent public participant à l’élaboration d’une politique de santé.

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Dérogations
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Des exceptions à l’octroi d’avantages existent et ne concernent plus que :

  • la rémunération, l’indemnisation et le défraiement d’activité versés dans le cadre d’un contrat de travail ou d’exercice ayant pour objet l’exercice direct et exclusif de la profession visée ;
  • les produits issus de l’exploitation ou de la cession des droits de propriété intellectuelle concernant un produit de santé ;
  • les avantages commerciaux versés dans le cadre de l’achat de biens et de prestations de services relevant du Code de commerce et ;
  • les avantages d’une valeur négligeable qui ont trait à l’exercice de la profession.
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Ce que prévoit le nouveau dispositif
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Le contrôle s’effectue par le biais d’un portail internet sécurisé (la Plateforme Éthique des professionnels de santé – EPS)
Des montants au-delà desquels la conclusion d’une convention pour l’octroi d’avantages est soumise à autorisation ont été fixés, pour chaque catégorie de bénéficiaire et chaque dérogation.

Arrêté du 7 août 2020 fixant les montants en deçà desquels les avantages en nature ou en espèces sont considérés comme d’une valeur négligeable

Le CNOSF a déterminé les seuils au-delà desquels les demandes d’autorisation sont refusées :

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RAPPORTS D'ÉVALUATION
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