Ce droit implique, pour chaque professionnel de santé responsable de la prise en charge la mise en œuvre de deux démarches essentielles et totalement dépendantes l’une de l’autre (article L1111-4 du code de la santé publique).
- Dans un premier temps, la délivrance d’une information loyale, claire et adaptée au degré de compréhension du patient sur les risques inhérents aux soins (seuls les risques exceptionnels sans gravité échappent finalement à cette obligation).
L’information doit être délivrée oralement à l’occasion d’une consultation prévue à cet effet (article L1111-2 du CSP) et dans un lieu préservant la confidentialité des échanges.
- Dans un second temps, le recueil du consentement du patient lequel doit être non seulement éclairé par l’information préalablement délivrée, mais également libre de toute pression ou contrainte. Aussi, il faut veiller à respecter un délai de réflexion « raisonnable » entre la remise de l’information et le recueil du consentement.