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La Haute Autorité de santé (HAS) a publié le 4 juin dernier l’actualisation de ses recommandations concernant la place des différents examens d’imagerie pour le diagnostic de l’endométriose.
Alors que ce texte revêt une importance capitale pour les patientes, trop souvent en situation d’errance thérapeutique, ces recommandations ne permettent malheureusement pas de clarifier la place des sages-femmes dans le parcours de soins. Si les sages-femmes sont identifiées comme acteur de première ligne de la prise en charge, la synthèse semble les exclure de la réalisation de l’examen échographique de première intention qui permet de rechercher les lésions endométriosiques, en précisant que cet examen exploratoire doit être réalisé par un médecin formé.
Aussi, le Conseil national a saisi la HAS afin de clarifier la place des sages-femmes dans ces recommandations, ce qui permettrait de réellement améliorer la prise en charge des femmes touchées par l’endométriose en France.
Cette situation est d’autant plus préjudiciable que les compétences des sages-femmes dans le domaine de la santé génésique sont encore trop méconnues par de nombreuses femmes.
Ces recommandations permettent néanmoins de clarifier la place de l’IRM pelvienne dans la stratégie de diagnostic. L’IRM est défini comme un examen de seconde intention pour le diagnostic d’endométriose en cas d’échographie endovaginale négative ou douteuse après échec du traitement médical et doit être, dans ce cadre, prescrit par un gynécologue ou un radiologue référent. L’IRM peut toutefois être recommandé en première intention en cas d’échographie endovaginale non réalisable. Ce n’est que dans ce cadre que les sages-femmes peuvent prescrire cet examen.