La pratique des échographies obstétricales et fœtales fait l’objet d’une réglementation spécifique, prévue par l’arrêté du 20 avril 2018 fixant les recommandations de bonnes pratiques, les échographies obstétricales et fœtales .
Les sages-femmes peuvent réaliser des échographies obstétricales et fœtales si elles répondent à la condition de diplôme suivante :
Pour un début d’exercice entre 1997 et 2010 inclus : un diplôme universitaire d’échographie ou attestation en échographie obstétricale afférente au DIU d’échographie en gynécologie obstétrique ;
Pour un début d’exercice à partir de 2011 : un Diplôme interuniversitaire d’échographie en gynécologie obstétrique.
La sage-femme titulaire d’un diplôme d’échographie est habilitée à réaliser des échographies de première intention pour les premiers, deuxième et troisième trimestres de la grossesse, en l’absence de toutes pathologies ou anomalies découvertes ou suspectées au cours d’une échographie.
En effet, au regard de l’arrêté du 20 avril 2018, trois catégories d’échographies doivent être distinguées pour définir la compétence de la sage-femme :
- Les échographies de première intention – elles relèvent de la compétence de la sage-femme ;
- Les échographies de deuxième intention dite de diagnostic – en cas d’anomalies découvertes ou suspectées au cours d’une échographie de première intention : elles relèvent de la compétence exclusive du médecin ;
- Les échographies focalisées – certaines relèvent de la compétence de la sage-femme (par exemple la mesure du col utérin) et d’autres relèvent de sa compétence sur prescription médicale.
Pour rappel, bien que recommandé, la condition de diplôme n’est pas obligatoire pour les échographies gynécologiques, ni pour les échographies relatives à l’interruption volontaire de grossesse.
Référence :
- Arrêté du 20 avril 2018 « fixant les recommandations de bonnes pratiques, les échographies obstétricales et fœtales »