Vous pouvez rechercher des offres d’emploi dans les hôpitaux, les cliniques privées, les maisons de naissance, ou encore en libéral. Pensez à consulter les sites spécialisés, comme ceux des hôpitaux ou des plateformes dédiées à la santé. Vous pouvez aussi participer à des forums ou des salons de recrutement pour rencontrer des employeurs potentiels.
L’exercice après l’obtention du diplôme
Comment trouver mon premier emploi en tant que sage-femme ?
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Est-il nécessaire de suivre une formation complémentaire après le diplôme ?
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Le diplôme d’Etat de sage-femme vous permet d’exercer pleinement la profession. Il n’est donc pas nécessaire de suivre d’autres formations pour démarrer votre activité. Toutefois, plusieurs options existent :
- Formations complémentaires pour enrichir ses compétences :
Certaines formations permettent d’élargir vos compétences, par exemple :
-Suivi gynécologique de prévention ;
-Lactation et allaitement maternel ;
-Hypnose médicale, …
- Formations obligatoires pour certaines pratiques :
D’autres activités exigent obligatoirement une formation complémentaire reconnue :
→ Pour la pratique des échographies obstétricales, il faut être diplômé(e) :
-Pour un début d’exercice entre 1997 et 2010 inclus : d’un diplôme universitaire d’échographie ou attestation en échographie obstétricale afférente au DIU d’échographie en gynécologie obstétrique ;
–Pour un début d’exercice à partir de 2011 : d’un Diplôme interuniversitaire d’échographie en gynécologie obstétrique. (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036833452)
→ Pour la pratique de l’acupuncture, il faut être diplômé(e) :
-d’un « D.I.U Acupuncture obstétricale » [https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000021245638/]
→ Pour la pratique de l’ostéopathie, il faut être diplômé(e) :
- Soit d’un diplôme universitaire ou interuniversitaire sanctionnant une formation suivie au sein d’une unité de formation et de recherche de médecine, délivré par une université de médecine et reconnu par le Conseil national de l’ordre des médecins ;
- Soit d’un diplôme délivré par un établissement de formation en ostéopathie agréé ;
- ET d’une autorisation d’exercice de l’ostéopathie ou d’user du titre d’ostéopathe délivrée par le directeur général de l’Agence Régionale de Santé. [https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000462001]
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/etre-sage-femme/competences/formation-complementaire/
Puis-je travailler en libéral dès l’obtention de mon diplôme ?
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Oui, après votre inscription à l’Ordre, vous pouvez exercer en tant que sage-femme libérale.
L’exercice libéral peut prendre plusieurs formes :
- Cabinet individuel : la sage-femme exerce seule, à son compte.
- Cabinet de groupe : plusieurs sage-femmes partagent un même lieu d’exercice, avec une organisation et charges communes (association).
- Exercice en maison pluridisciplinaire de santé ou en centre de santé : la sage-femme travaille en coordination avec d’autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes…).
- Sociétés d’exercice (type SCM-Société civile de moyens, ou SEL-société d’exercice libéral : structures permettant de mutualiser des moyens ou d’exercer en société.
- Remplacement : possibilité d’exercer temporairement pour remplacer une consœur en congé ou indisponible.
- Collaboration : Exercer aux côtés d’une sage-femme déjà installée et bénéficier de son expérience.
A noter : L’exercice libéral n’est pas conditionné à une durée d’exercice préalable dans une structure en tant que salarié(e).
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/etre-sage-femme/exercice-liberal/
Quels sont les différents lieux d’exercice en libéral ?
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Vous pouvez exercer :
- En milieu hospitalier : maternités publiques ou privées, centres périnataux.
- En libéral : installation en cabinet, maison de santé pluriprofessionnelle, ou remplacement d’une sage-femme installée.
- En PMI (Protection Maternelle et Infantile).
- En recherche et enseignement : après une spécialisation ou un master.
- Dans l’humanitaire ou à l’international : via des ONG ou des organismes internationaux.
- Dans les centres pénitentiaires.
Quelles sont mes obligations légales et déontologiques en tant que sage-femme ?
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Vous devez respecter la déontologie professionnelle, qui inclut la confidentialité, le respect des droits des patientes, et la mise à jour continue de vos connaissances. Vous devez aussi tenir compte des lois relatives à l’exercice de la profession et notamment respecter le champ de compétence défini pour les sages-femmes (comme celles concernant l’interruption volontaire de grossesse, les actes de surveillance de grossesse, etc.).
Existe-t-il des possibilités de formations post-diplôme ?
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Oui, il existe de nombreuses possibilités, par exemple en échographie, en périnatalité, médecine fœtale ou encore en nutrition. Ces spécialisations peuvent se faire par le biais de diplômes universitaires (DU ou DIU). Vous pouvez vous renseigner auprès des universités ou des structures de formation pour connaître les options disponibles.
Les diplômes universitaires inscrits sur la liste du Conseil national peuvent faire l’objet d’un affichage sur les plaques et documents professionnels.
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/wp-content/uploads/2025/04/Mise-a-jour-avril-2025.pdf
Quels sont les avantages de rejoindre une association professionnelle ou syndicale ?
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Les associations et syndicats de sages-femmes offrent un soutien professionnel, des conseils juridiques, des opportunités de formation continue et un réseau pour échanger avec d’autres professionnels. Ces organisations peuvent aussi défendre vos droits en cas de conflits avec des employeurs ou de problèmes au sein de votre pratique.
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/informations/liens-utiles/
Comment évoluer dans ma carrière de sage-femme ?
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Vous pouvez évoluer en diversifiant vos compétences, en prenant des responsabilités dans des équipes pluridisciplinaires, ou en vous impliquant dans la gestion de structures de santé. De plus, il est possible de se lancer dans des études pour devenir cadre de santé.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’exercice libéral ?
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Avantages :
- Autonomie et flexibilité dans l’organisation du travail.
- Possibilité de diversifier son activité (suivi de grossesse, préparation à la naissance, rééducation périnéale, acupuncture, etc.).
- Revenus potentiellement plus élevés qu’en salariat.
Inconvénients :
- Charges financières (loyer du cabinet, matériel, assurances, cotisations sociales).
- Temps administratif conséquent (facturation, comptabilité).
- Moins de sécurité financière en début d’activité.
- Pleine responsabilité- assurance RCP obligatoire
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/faq/ [EXERCICE LIBERAL]
Quels sont les avantages et inconvénients de l’exercice salarié ?
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Avantages :
- Revenu mensuel fixe
- Couverture sociale complète (assurance maladie, congé maternité, prévoyance etc.)
- Sécurité de l’emploi
- Avancement de carrière à l’ancienneté
- Indemnité chômage en cas de rupture de contrat
- Horaires cadrés
- Pas de gestion comptable et peu d’administratif
- Couvert par l’employeur sauf faute personnelle grave.
- Travail en collectif
Inconvénients :
- Horaires imposés (gardes, nuits, week-end, astreintes…)
- Salaire défini par des grilles conventionnelles
- Hiérarchie
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/faq/ [EXERCICE SALARIE]
Puis-je avoir une activité mixte salariée et libérale ?
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Oui, une sage-femme peut avoir une activité mixte, c’est-à-dire travailler à la fois à l’hôpital (en tant que salariée) et en libéral (en tant que professionnelle indépendante). Cela permet à la sage-femme de diversifier ses activités professionnelles et d’alterner entre un emploi salarié dans un établissement de santé et une activité libérale où elle peut gérer son propre cabinet ou exercer à domicile.
Toutefois, ce cumul d’activité doit être autorisé par l’employeur. La sage-femme femme doit donc présenter une déclaration écrite à son autorité hiérarchique, préalablement à l’exercice de l’activité.
L’autorisation est accordée pour une durée maximum de 3 ans, renouvelable pour une durée de 1 an.
Ces démarches ne relèvent pas des compétences du Conseil de l’Ordre.
Attention : lorsqu’une sage-femme a une activité mixte, elle doit être inscrite dans le département de son activité principale. Et c’est l’activité libérale qui prime.
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/faq/ [EXERCICE SALARIE/CUMUL D’ACTIVITES]
Qu’est-ce que le DPC ?
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Le développement professionnel continue (DPC) est une obligation professionnelle pour tous les professionnels de santé en France. Il s’agit d’un parcours de formation continue, financé par l’Agence Nationale du DPC (ANDPC), visant à garantir que les professionnels restent à jour avec les évolutions de leurs pratiques, tant sur le plan scientifique que technologique.
Les sages-femmes doivent suivre un programme de DPC tous les 3 ans, ce qui comprend un certain nombre d’heures de formation, d’évaluation et d’analyse de leur pratique professionnelle.
Pour plus d’information sur ce point : https://www.agencedpc.fr/
Quels sont les objectifs du DPC pour les sages-femmes ?
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- Mise à jour des connaissances et des compétences : Le DPC permet de se tenir informé des nouvelles recommandations, des protocoles de soins, des avancées médicales, et des évolutions législatives en matière de santé.
- Amélioration de la qualité des soins : En se formant régulièrement, les sages-femmes peuvent offrir des soins plus adaptés et de meilleure qualité aux patientes.
- Adaptation aux nouvelles pratiques professionnelles : Le DPC aide les sages-femmes à évoluer avec les nouvelles pratiques et à intégrer des outils modernes dans leur activité quotidienne.
Comment fonctionne le DPC ?
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Le parcours du DPC se divise en plusieurs étapes :
- Évaluation des pratiques professionnelles (EPP) : Cette première étape consiste à analyser et évaluer la pratique professionnelle des sages-femmes, en s’appuyant sur des outils d’auto-évaluation, des retours de patients, des observations de terrain ou encore des analyses de cas cliniques.
- Formation : Ensuite, la sage-femme doit suivre une ou plusieurs formations agréées par l’ANDPC. Ces formations peuvent être en présentiel, à distance (e-learning), ou en format hybride. Elles sont souvent axées sur des thématiques pratiques, comme la gestion de la grossesse, la prévention des risques, l’accompagnement de l’accouchement, la périnatalité, etc.
- Analyse des pratiques professionnelles : À la fin de la formation, l’analyse des pratiques permet de réfléchir sur les acquis, d’intégrer les nouvelles connaissances dans le cadre de sa pratique quotidienne et de mettre en œuvre des actions concrètes pour améliorer sa prise en charge des patientes.
Comment est financé le DPC ?
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Le DPC est entièrement financé pour les sages-femmes, qu’elles soient salariées ou libérales. Le financement est assuré par l’Agence Nationale du DPC (ANDPC). Les frais de formation, de déplacement et d’hébergement, si nécessaire, peuvent être pris en charge par l’ANDPC. Cependant, il est important de choisir des formations qui sont validées et prises en charge dans le cadre du DPC.
Les sages-femmes doivent s’inscrire à un programme de formation DPC sur une plateforme dédiée, puis suivre les formations proposées. Il est également possible d’effectuer la demande de financement pour des formations spécifiques via leur Compte Personnel de Formation (CPF).
Quels sont les types de formations éligibles au DPC ?
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Les formations proposées dans le cadre du DPC couvrent une variété de domaines, parmi lesquels :
- La gestion de la grossesse et de l’accouchement
- La prévention et la prise en charge des risques obstétricaux
- L’allaitement et l’accompagnement de la parentalité
- La gestion de la douleur
- La formation aux nouvelles technologies médicales et de soins
- Les pratiques d’accompagnement psychologique de la femme enceinte
Tous les 3 ans, les ministres en charge de la Santé et des Armées définissent, par arrêté, les thématiques qui constituent les orientations prioritaires du DPC.
Est-ce obligatoire ? Si oui, quelles sanctions ?
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Le DPC est obligatoire tous les 3 ans pour les sages-femmes. Elles doivent valider ce parcours pour pouvoir continuer à exercer.
En cas de non-participation ou de non-validation des actions de DPC, une sanction peut être appliquée, ce qui peut entraîner une suspension temporaire du droit d’exercer.
Comment s’inscrire à une formation DPC ?
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Pour participer à une formation DPC, les sages-femmes doivent se rendre sur des plateformes agréées par l’ANDPC, comme Mon DPC, qui centralisent les formations disponibles et les financements associés. Elles peuvent choisir la formation qui correspond le mieux à leurs besoins professionnels.
Où trouver du soutien et des ressources pour démarrer ?
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- Ordre des Sages-Femmes : Informations sur la déontologie et l’exercice professionnel.
+ Entraide ordinale : aider les sages-femmes victimes de violences dans le cadre de leur exercice, en recherche d’un accompagnement ou d’un soutien pour faire face aux difficultés psychologiques, morales ou économiques rencontrées.
- Syndicats et associations professionnelles (ONSSF, UNSSF) conseils sur l’installation et la défense des droits.
- CPAM et ARS : démarches administratives et conventionnement.
- Groupes et forums d’échange entre sages-femmes : partage d’expériences et entraide.
Pour plus d’information sur ce point : https://www.ordre-sages-femmes.fr/informations/liens-utiles/